vous conviendrez que le genre donne lieu à des interprétations larges; par exemple, l'apostasie des nations n'a -t-elle pas eu lieu au XVIe s. avec le protestantisme ?

Et que se passe-t-il si nous ne sommes pas à la fin des temps et que Dieu attend de notre part des actes pour sortir l'Église et nos contemporains de leur torpeur ? Le défaut de telles théories crépusculaires, comme celles du complot judéo-maçonnique omniscient, c'est qu'elles tuent dans l'oeuf toutes volontés de s'opposer au cours des choses.

Elles relèvent donc plutôt, à mon avis, du discours justificateur de nos impuissance et de notre détermination à ne rien faire pour renverser la tendance.

Même si la pensée de vivre à la fin des temps m'effleure assez souvent, je dois admettre qu'elle devient « contreproductive », ou mieux self defeating comme disent les anglo-saxons.

In Christo,

PGM