Concernant votre premier point, les sédévacantistes renversent l'argument en prétendant que c'est justement pour conserver le dogme de l'indéfectibilité de l'Eglise qu'ils sont "obligés" de refuser l'enseignement récent de l'Eglise.
Comment sortir de l'impasse? Reprendre leur conception viciée de l'Eglise, où certains canonisent des enseignements non-infaillibles? Réfuter une à une les "contradictions" apparentes?

Vous avez l'air de considérer que la position sédévacantiste la plus aboutie serait celle de Mgr Guérard des Lauriers; or votre argumentation montre bien, à la suite de Myra Davidoglou, que cette position est, malgré tout, intellectuellement difficile à tenir.
Y a-t-il eu un essai de réfutation de M. Davidoglou?

Enfin, je reprends votre citation du cardinal Billot:
"à supposer que soit vérifiée l’hypothèse d’un Pape qui deviendrait notoirement hérétique, l’Eglise serait conduite à de si grandes difficultés que, même si cette hypothèse est possible a priori, Dieu ne permettrait jamais qu’elle se produise."
Le cardinal insiste bien sur le "notoirement hérétique"; or je crois que cela est effectivement essentiel. Que quelques sédévacantistes pensent que le pape soit hérétique ne suffit en aucune manière pour que d'un point de vue canonique cela le déclare formellement hérétique.